Rave 1995

Spectacle complètement exalté, où les scènes s'enchaînent à la vitesse des rythmes techno, et où 7 comédiens jouent 18 personnages avec une justesse et une ferveur ininterrompue : bienvenue dans Rave 1995.

Écrite et mise en scène par Pierrot Corpel, la pièce nous plonge au cœur des années 90, quand la musique techno propulsait la jeunesse à 150 bpm (battements par minute). Les premières raves-parties attiraient les fêtards par milliers sous des hangars, où cette musique venue de Détroit résonnait à plus de 100 décibels. "C’était l’époque d’avant les téléphones portables et Internet, quand on payait encore en francs. On utilisait encore des caméscopes et des magnétoscopes", se souvient Pierrot Corpel. Nous sommes en 1995, Jacques Chirac a été élu président de la République et c’est l’ère de la VHS et du disque vinyle. À l’époque, une vague d’attentats terroristes s’abat sur Paris et la France connaît ses plus importantes grèves depuis mai 1968.

Une performance visuelle

Sur scène, entre lasers, mapping et effets spéciaux, Max retrace son année 1995. Avec ses amis, il teste ses limites en expérimentant des sensations extrêmes. "L’amitié est au centre de sa vie, mais il découvre la drogue et tout va partir à vau-l’eau. C’est un Trainspotting théâtral !", prévient Pierrot Corpel. Objectif atteint : Rave 1995 constitue non seulement une performance visuelle, mais aussi un choc inédit tant cette époque n’a jamais été racontée au théâtre. "En fait, poursuit-il, la pièce parle de la problématique de la jeunesse des années 90, mais je pense qu’il y a un lien avec ce qu’il se passe aujourd’hui. Cette défiance face à l’autorité, cette soif de liberté, cette croyance que tout est possible… C’est un état d’esprit propre à la jeunesse".

Unique au théâtre, et probablement au monde

Que l'on soit clair, la thématique des années 90 est peu traitée au théâtre, mais elle l'est encore moins quand on la détaille à partir de l'irruption des rave parties et de la musique techno dans les vies adolescentes d'alors. Toute une génération a été marquée, de près ou de loin, par cette nouvelle révolution artistique, à l'image du punk deux décénies plus tôt. Mais celle-ci conserve encore mauvaise presse. Ce spectacle complètement unique réussit la prouesse de tranmettre un rythme, une fougue, et, simultanément, un temps d'une année dans l'Histoire, avec précision. Aucune béatitude par rapport à ce nouveau soit-disant "mode de vie" qui éclate, et nulle complaisance avec les cadres d'autorité qui l'entourent. Pierrot Corpel dessine les traits simples, forts, d'une jeunesse en quête de sens.

"Si les quinquas nostalgiques y trouvent leur compte, les jeunes sont aussi enthousiastes. Une histoire dans laquelle le public s’engouffre avec appétit jusqu’à danser eux-mêmes au son des ryhtme techno". La Dépèche du Midi

"Une mise en scène brillante". Marianne

"Une hallucination collective". La Provence

"Une création visuelle unique". Electro News

Rave 1995 est la chronique d’une époque, une photographie d’une bande de quatre amis, en plein rite initiatique du passage à l’âge adulte, un récit d’apprentissage avec fête et amitié comme art de vivre.
L’histoire universelle d’une génération qui voulait changer le monde, qui refusait ce système de société qu’on voulait lui imposer, qui installait les bases d’une conscience écologique, une génération qui rêvait d’ailleurs, d’autres choses, d’un autre système… prête à tout inventer…

Un théâtre de la puissance narrative et de la comédie avec les tripes, pour anciens jeunes, les nouveaux, et leurs parents et grands-parents respectifs.