Piers Faccini

  • Festival National de Bellac
  • "Shapes of the fall", nouvel album d'un artiste unique, oscillant entre occident et orient, entre nord et sud, entre beautés des musiques humaines
  • Concert événement à Bellac, avec la gracieuse Rose Goodfellow en première partie
vendredi 8 juillet - 20h30
Théâtre du Cloître

Déjà 18 ans de carrière pour un des grands noms du pop folk mondial, et, enfin, un passage par chez nous.

Il est de ces musiciens qui ne peuvent jamais se démoder, jamais se ternir, bien qu'il soient de fervents adeptes de la sortie de route toute tracée. Il est des artistes qui ne cessent de nous surprendre, alors même que leur ligne directrice reste la même. Piers Faccini, c'est une voix, une atmosphère, un climat, une planète à lui tout seul, depuis son premier album en 2004. Une multitude d'influences jalonnent ce parcours d'un homme intègre, à la recherche de sens, sens qui l'a mené, soit dit en passant, à s'installer à flanc de montagne dans les Cevennes (très jolie émission il y a peu avec Denis Cheyssoux sur France Inter, recevant chez lui le journaliste et évoquant son cadre de vie et son travail). C'est là un auteur-compositeur-musicien complet, qui est parti du folk le plus strict, mais déjà d'une beauté diaphane, pour évoluer vers des styles plus larges, des collaborations plus savoureuses, des formes musicales toujours plus variées.

"Shape of the fall" a été célébré à juste titre par les critiques internationales comme une forme d'accomplissement. De "They wil gather no seed" à "Epilogue", 13 morceaux qui sont façonnés pour nous redonner de l'espoir en l'espèce humaine, à nous parsemer des traces d'une sensibilité magnifique, sensibilité aux instruments et au rythmes du Sahel, au sonorités des bayous de Louisiane, et toujours, l'ombre de Nick Drake qui n'est pas loin. En tournée mondiale depuis une année avec cet opus merveilleux, Piers Faccini a répondu à de nombreuses interrogations quant à ses capacités à faire transparaître de la richesse des métissages qu'il a expérimenté dans de nombreux rendez-vous, à travers le monde, depuis des années. Certains aperçus donnaient déjà une saveur dans ses précédents albums, mais "Shape of the fall" confine à un point de suspension férocement incisif.

Artiste précieux donc, et c'est un privilège de le recevoir avec son groupe pour un concert véritablement très attendu, qui marquera certainement durablement l'histoire de notre vénérable festival.

"Paysan des Cévennes et citoyen du monde, resté très anglais dans son élégance et sa réserve, Piers Faccini sait ouvrir sa musique aux courants d’air. Il écoute aussi la nature et ses habitants. La voix qui implore, au premier morceau, qu’on lui rende sa maison (« give me my home back ») est celle d’un oiseau menacé. La suite de l’album va s’employer à réchauffer le volatile comme l’auditeur". Telerama

"Installé en France depuis le début des années 2000, Piers Faccini creuse le sillon d’un folk-blues dépouillé, plus ou moins teinté de sonorités africaines ou méditerranéennes. Vivant dans une ancienne ferme, au cœur des Cévennes, il y cultive des chansons sous l’influence inspirante de la nature environnante et les peaufine avec une minutie sensible. En ce début de printemps, sa discographie déjà substantielle s’enrichit d’un splendide nouvel album, Shapes of the Fall, qui témoigne d’un plein épanouissement". Les Inrocks

"L’une des caractéristiques inédite de l’écriture de Faccini est de créer des conversations originales entre différents langages musicaux et traditions. Ici le guembri, l’instrument emblématique appartenant aux traditions nord-africaines Gnawa et joué par l’Algérien Malik Ziad est le moteur de la voix plaintive de Faccini, créant un mariage improbable de styles et une sorte de blues multiculturel du XXIe siècle". Rolling Stones

Bio : 

Piers Faccini, auteur-compositeur-interprète, peintre et photographe, est né en 1970 . De père italien et de mère britannique, il a 5 ans lorsque sa famille arrive en France. Piers Faccini vit et enregistre dans les Cévennes en pleine nature avec femme et enfants, dans sa maison laboratoire et partage son temps entre dessin, peinture, photo et musique.

Faccini débutait sur la scène londonienne en 1997, lorsqu'il fonda avec Francesca Beard le groupe Charley Marlowe, d'abord pour accompagner des textes récités puis évoluant dans une ligne mélodique. Bientôt rejoint par le percussionniste Frank Byng et le guitariste Lucas Suarez, ils jouèrent régulièrement à Londres et sortirent un EP : This could be you . Durant cette période il produit aussi des bandes-sons pour la BBC et Channel 4. Le groupe se sépara en 2001 quand Faccini décida de produire sa propre musique.

Sorti en 2006, son album Tearing Sky  est produit par JP Plunier, producteur attitré de Ben Harper pour lequel Faccini joua en première partie récemment.

Piers Faccini fait partie des 10 artistes sélectionnés par le Jury du prix Constantin pour son album Two Grains of Sand, sorti en 2009, et élu par les auditeurs de France Inter meilleur album de l’année.

En 2011, retour de Piers Faccini avec un nouvel album My Wilderness  sur lequel jouent de nombreux invités dont le violoncelliste Vincent Segal et le trompettiste Ibrahim Maalouf.

En 2013, sort son nouveau disque "Between Dogs and Wolves" sur le label Beating Drum.

En 2014, il retrouve le violoncelliste Vincent Segal pour un album intitulé Songs of Time Lost , sur le label No Format.

En 2016, il se lance sur des routes plus sinueuses au niveau instrumental avec "I dreamed an Island", sur le label Beating Drum.

"Shape of the fall" est sorti en 2021 chez No Format et Beating Drum.

Retrouvez tous les détails sur les albums et les autres travaux (dont la peinture) de Piers Faccini sur son site > www.piersfaccini.com