La Fresque (The Painting on the wall)

  • Ballet Preljocaj, d’après le conte traditionnel chinois « La peinture sur le mur ».
mardi 28 novembre - 20h00
Opéra de Limoges (Départ devant la mairie de Bellac à 18h30. Représentation à 20H.)

Un ballet à la poésie éthérée, sombre et splendide à la fois, questionnant la relation entre le réel et sa représentation.

"La Fresque" s’inspire d’un conte chinois, où des réalités parallèles se rencontrent. Deux voyageurs fatigués trouvent abri dans un temple et y découvrent un vieil ermite. Bienveillant, celui-ci les guide vers une fresque cachée où de très belles femmes semblent, imperceptiblement, danser. L’un d’entre eux, fasciné par la mélancolie de la plus jeune, va s’évader vers son univers au temps arrêté, et faire de cette vierge aux cheveux défaits son épouse... Les dimensions imbriquées fascinent toutes les traditions artistiques. Nos récits éveillés sont habités des histoires mystérieuses du sommeil, parce qu’elles révèlent des désirs inconscients que nous savons, confusément, déchiffrer.

Pour faire vivre sa rêverie familière, Angelin Preljocaj traverse le miroir et entre dans la fresque comme le voyageur chinois ; les temps se superposent, se défont, et l’immobilité prend vie, tandis que le réel ralentit... Le chorégraphe interroge ainsi les vitesses, les tempi, les dimensions temporelles de la danse, l’extrême lenteur. Il laisse aussi affleurer ces élans qui peuplent les rêves, caresse l’impériosité du désir, et fait sonner les voix graves qui, comme un rappel à l’ordre, nous en séparent.

 « J’aimerais explorer dans ce spectacle les relations mystérieuses existantes entre la représentation et le réel. La danse crée les liens qui se nouent entre image fixe et mouvement, entre instantanéité et durée, entre vif et inerte. Derrière cette métaphore qui traverse le conte chinois se profile la question de la représentation dans notre civilisation et la place de l’art dans la société d’aujourd’hui. » Angelin Preljocaj

 « … En spécialiste des duos sensuels, Preljocaj écrit aussi la relation des jeunes amoureux de plusieurs manières aussi différentes que réjouissantes. Dont cette valse lentement chaloupée sur un tout petit podium... On ne s'en lasse pas. » Emmanuelle Bouchez – Télérama

Chorégraphie   Angelin Preljocaj

D’après le conte traditionnel chinois  La peinture sur le mur

Musique Nicolas Godin

Costumes Azzedine Alaïa

Décors et vidéos  Constance Guisset

Lumières  Eric Soyer

Danseurs  Clara Freschel, Nuriya Nagimova, Nagisa Shirai, Anna Tatarova, Yurié Tsugawa, Sergi Amoros Aparicio, Marius Delcourt, Antoine Dubois, Jean-Charles Jousni, Fran Sanchez

Assistante répétitrice Natalia Naidich

Choréologue Dany Lévêque

Production Ballet Preljocaj - Coproduction Grand Théâtre de Provence, Maison des Arts de Créteil, Théâtre National de Chaillot - Théâtre de la Ville - Paris, Scène Nationale d’Albi, National Taichung Theater (Taïwan)
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